Comme beaucoup d’enfants, j’ai, très tôt, eu envie de soigner les animaux !
Bonne élève, j’ai travaillé pendant toute ma scolarité pour que cet idéal professionnel me soit possible. A l’adolescence, j’ai hésité entre la médecine vétérinaire et la médecine humaine ! Mon entourage familial m’a poussé à atteindre l’objectif dont je rêvais depuis l’enfance !
Je suis donc devenue vétérinaire en 1991, après avoir suivi mon cursus à l’École Nationale Vétérinaire de Lyon. J’ai soutenu ma thèse de doctorat en 1992 à la faculté de médecine de Lyon avec un sujet de médecine alternative :
« Contribution au traitement par homéopathie des pyodermites canines ». Cela traitait de la manière originale d’utiliser l’homéopathie uniciste pour le traitement des problèmes de peau des chiens.
En effet, dès mes premières années d’étude, je me suis intéressée à une autre façon d’envisager la médecine des animaux, et j’ai fait plusieurs stages chez un vétérinaire belge, le Dr Marc BRUNSON. Marc m’a enseigné les bases de l’homéopathie uniciste et sa compréhension fine. Il m’a montré toute la richesse de cette thérapeutique. Ma thèse de doctorat s’est appuyée sur son expérience, et j’ai commencé en 1990, ma formation en homéopathie dans l’école qu’il a fondée, le Centre Liégeois d’Homéopathie. Cette école m’a permis de découvrir toute la complexité et la richesse de la médecine homéopathique. En effet, j'y ai surtout rencontré des médecins, quelques dentistes, quelques pharmaciens. Je me suis donc formée sur les mêmes « outils » homéopathiques qu’eux !
Les homéopathes connaissent les remèdes homéopathiques sur toutes leurs facettes : le corps mais aussi le psychisme, grâce à l’étude des émotions, des illusions, des rêves, des sensations. Pour connaître les remèdes homéopathiques, un vétérinaire homéopathe doit étudier les remèdes de la même manière qu’un médecin, sinon sa connaissance sera trop restreinte et grossière et ne lui permettra pas d’utiliser toute la richesse de la pharmacopée homéopathique ! Évidemment, pour les chiens et les chats, qui sont mes patients, je dois développer une écoute attentive de leur maître, et essayer d’entrer en contact avec l’animal par le ressenti, l’empathie. Ils ne peuvent malheureusement pas me raconter leurs rêves, leur colère, leur tristesse…. Mais les maîtres sont souvent d’une étonnante subtilité. Si on laisse s’exprimer l’intuitif, sans toujours bloquer le discours par un raisonnement complètement cartésien, la parole se libère !
Je pratique donc l’homéopathie depuis ma sortie de l’École Vétérinaire, et cela me passionne !
Après avoir exercé à LAMASTRE pendant 16 années, la médecine et la chirurgie des animaux de compagnie avec enthousiasme et plaisir, la vie a amené des changements profonds dans ma vie personnelle.
Cela m’a conduit à envisager mon avenir professionnel sous l’angle d’un changement inévitable. Changer d’endroit, changer d’associé …. Et pourquoi ne pas changer d’orientation ?
Une clinique vétérinaire moderne et technique laisse peu de temps pour la pratique de l’homéopathie uniciste. L’activité y est trépidante et passionnante, mais s’accorde mal avec des consultations qui demandent de la disponibilité, de l’écoute, un espace de calme.
Je me suis rendue compte que, dans mon cabinet ardéchois, ce qui me plaisait, en dehors de l’art vétérinaire à proprement parler, c’était le contact avec les femmes, les hommes, et les enfants qui m’amenaient leurs compagnons à 4 pattes ! Écouter et comprendre, expliquer et chercher une solution adaptée, individualisée, voilà ce qui m’intéresse !
« Et pour moi, Docteur, qu’est-ce que je peux prendre ? » Combien de fois ai-je entendu cette question ?
Alors, l’occasion de transformer une période de vie difficile en nouveau départ m’est apparue évidente et correspondre à un désir profond : aider les femmes, les hommes et les enfants, les accompagner, les écouter !