Quel est le champ d’action de la phytothérapie ?
La phytothérapie peut être d’une grande aide complémentaire notamment dans le drainage et les cures de détoxication, les maladies fonctionnelles, les maladies liées à l’excès de poids et la sédentarité, les maladies de dysfonctionnement immunitaire, les maladies liées au stress. La prévention par les plantes de maladies saisonnières est aussi dans le domaine de la phytothérapie.
Cette approche alternative est une approche globale de la personne et du déséquilibre de son énergie vitale, et les conseils phytothérapiques sont individualisés.
Par exemple, dans le cas d’une insomnie, le choix s’effectuera en fonction des modalités propres à la personne. Ainsi l’aubépine correspond à une situation où on a une association de palpitations cardiaques liées à l’anxiété, alors que le pavot de Californie sera surtout utilisé pour une insomnie d’endormissement. La valériane sera plutôt donnée dans un contexte de ruminations, dans les suites d’affects prolongés.
Par l’action de la phytothérapie, on cherche le déclenchement d’une réaction de l’organisme, qui stimule les divers mécanismes de défense pour permettre le retour à l’état de santé. La phytothérapie est utile et complémentaire dans les pathologies fonctionnelles, réversibles.
Les limites de la phytothérapie sont constituées par les pathologies organiques ou lésionnelles irréversibles, les pathologies qui relèvent de la chirurgie ou des traitements oncologiques, les situations dans lesquelles l’organe n’est plus capable d’assurer lui-même ses propres fonctions, les pathologies graves, et les urgences bien sûr.
La phytothérapie est complémentaire, mais n’est pas concurrente de la médecine classique conventionnelle. Les conseils d’usage des plantes médicinales ne dispensent en aucun cas de consulter son médecin, de suivre ses prescriptions et d'effectuer les examens et analyses complémentaires demandés par le corps médical.